Smartphone

Smartphones VS Antidépresseurs ?

Encore un titre improbable, qui fait croire à un fake histoire de se détendre avant les publications à venir, relatives aux TIC et autres Biotechnologies appliquées !

Rassurez-vous, il n’en est rien 😉

Ce petit article rapporte sommairement des études scientifiques très sérieuses et rigoureuses toujours en cours de développement dans des Centres de recherche qui ne sont guère connus pour leur atavisme avec l’école des clowns 😉 @Maryland University @Dartmouth College New Hampshire et le @MIT Massachusetts Institute of Technology.

Leurs études collégiales sont titrées : ‘Des smartphones contre la dépression’ …

De nombreux cliniciens, acousticiens, et technologues, tous éminents chercheurs en Biotechnologies médicales ont constaté et démontré que l’analyse de la santé psychique, ou encore les variations des états émotionnels, pouvait technologiquement être assurée par l’observation différentielle de la voix et des séquences respiratoires, par rapport à des «modèles vocaux» initialement indexés comme autant de base de données référentes.

Je me permets de préciser qu’il s’agit ici de recherche fondamentale clinique et non pas de l’exposé de technologies en usages offshore ! Les expériences des laboratoires de recherche sont intéressantes en tant qu’elles nous renseignent sur la diversité des centres d’intérêt de certains chercheurs, rien d’autre !

Inutile donc d’entrer dans des débats éthiques aussi passionnés que prématurés et inutiles, qui ne seraient à aborder, au mieux, qu’en cas de mise en marché des dispositifs décrits.

Nous n’en sommes pas encore là, à ma connaissance du moins.

Les investigations liminaires visent à sérier le plus grand nombre ‘d’actionneurs biologiques’ ayant une incidence susceptible d’être captée par le microphone d’un smartphone : la respiration, la voix et son flux, et d’une façon générale tout ce qui fait interagir notre vie au quotidien avec notre smartphone tel que les échanges épistolaires, l’écoute de la musique, le visionnage de films, l’utilisation des jeux, le calcul notamment.

Car il s’agit bien ici de n’utiliser que des référentiels ‘acquis’ par un smartphone, à défaut de tout autre capteur connecté. Cette dernière phase est du reste déjà envisagée pour corriger ou affiner un certain nombre de données collectées.

Les investigations préliminaires dans l’échantillon test –principalement des étudiants- ayant accepté de participer à une session d’études sur une durée moyenne de 10 jours, ont consisté à établir un référentiel global en réponse à des stimuli scrupuleusement paramétrés.

L’ensemble des stimuli devant avoir une incidence directe tant sur le spectre des fréquences audibles et donc ‘captables’ par le microphone d’un smartphone que sur les opérations diverses opérées avec ledit smartphone.

NB : le mot stimuli est le pluriel du mot latin stimulus au singulier, le Petit Robert autorise la ‘francisation’ du pluriel par stimulus, chacun fait donc comme bon lui semble 😉

A titre d’exemple, un sujet devait lire un texte qui était enregistré alors qu’un casque l’immergeait dans des situations sonores multiples : musique douce, importantes et soudaines variations d’intensité et de tempo, coup de tonnerre, circulation urbaine, bruits de foule, bande son de plusieurs films, cris de frayeur puis de joie, pleurs, râles, voix d’un proche, notamment car la liste est particulièrement longue et non totalement connue.
Le référentiel devenait ainsi une base de données ‘vocale’ restituée par le sujet ayant parlé en présence d’échantillons sonores multiples scrupuleusement identifié.
PS : Il est probable qu’en complément, des questionnaires provenant des processus liés à la détection de mensonges ont été utilisés afin de pouvoir enrichir la base de donné d’une masse d’informations ‘vérifiées’.

Le smartphone dudit individu était alors pourvu d’un algorithme de ‘surveillance’ de la multiplicité des fonctions : SMS, MMS, prises de photo, de vidéo, visionnage de films, échanges vocaux etc. le tout étant ‘intégré’ en même temps que le microphone était activé, afin d’enregistrer finement les ambiances sonores au moment de toutes les activités, et bien entendu, le souffle, la respiration, la voix, les intonations, les fréquences vocales, les tremblements et autres vibrations notamment.

L’analyse statistique de l’ensemble des ‘entrées’ croisée avec la pluralité des ‘environnements’ sonores et les opérations diverses effectuées avec le smartphone ont permis, sur la base de données multifactorielle émanant d’un groupe nombreux d’étudiants, d’établir des corrélations à la stabilité étonnante. De plus ces corrélations se sont avérées le plus souvent récursives.

C’est sur cette base qui mériterait un exposé beaucoup plus large, que les smartphones des groupes ‘test’ ont été dotés d’un nouvel algorithme dont la fonction était d’afficher soit à la demande, soit de façon prioritaire, des messages du type :
‘Environnement à 75 décibels, isolez-vous 5 minutes’, ‘fréquence cardiaque anormale, cessez votre activité’, ‘cet interlocuteur vous a stressé’ etc.

L’analyse fine des signatures vocales et environnementales ajoutée aux actions sur les smartphones, ont permis d’établir des corrélations fiables entre les variations des données d’analyse et le niveau de stress, la solitude ou le taux de dépression chez plusieurs de ces étudiants.

Partant de ces constats multiples les chercheurs se disent fondés à penser que de nombreux épisodes de stress ‘environnemental’ pourraient ainsi être discernés afin de guider les équipes médicales spécialisées dans des diagnostics de plus en plus fins. Quoi qu’il arrive, la parole et les traitements resteront, in fine, aux acteurs médicaux qui de leurs côté voient dans ces procédés innovants une possible et partielle solution face à la consommation excessive d’anxiolytiques et de substances sédatives et hypnotiques.

A suivre !

Rédacteur Invité: Mo

A propos de moi

JTGeek by GLG

Greg ou GLG, je vous présente le meilleur de l'actu high-tech made in Asia.

16 commentaires

  • Je ne le dit pas à demi Mo : bravo !
    Encore une piste d’investigation nous permettant d’exploiter nos smartphones dans un but de prévention médicale.
    Mais attention aux dérives potentielles liées à l’utilisation du réseau et de sa surveillance.
    Big Brother voudrait bien mettre son nez là-dedans j’imagine !
    PEP

  • Depuis que mon aimable médecin et mes gentils infirmiers en blanc ont lu cette article, ils m’ont remis la chemise avec les manches qui s’attachent derrière … Je suis content mais c’est pas pratique pour utiliser le smartphone … Je les entends qui reviennent … Je suis bon pour la trépanation ….

  • mdrrrr principe du : « si je te donne un chocolat tu sera heureuse » lolllll
    le smartphone est surement une maladie mais est elle contagieuse ? lollllll
    c’est parti du principe que pour être bien dans sa tête il faut être heureux paisible et tranquille.

    la Dépression n’ai du qu’a un seul et unique phénomène de société et de principe éducatif.
    l’incapacité a être capable d’affronté la vie tel qu’elle est perçu par la personne.

    l’antidépresseur n’est qu’un soin palliatif et non correctif. il n’a de sens que pour les gens « pseudo normaux » qui estime ne pas vouloir être perturber par la maladie d’autrui …

  • @chouchouille28
    Merci pour ton commentaire auquel je réponds ici de façon positive.
    L’objectif de la recherche évoquée n’est pas de mesurer une quelconques « aliénation » liée à l’usage du smartphone, mais plutôt d’utiliser ledit smartphone comme vecteur d’alertes via des « détections » collectées essentiellement par les capteurs dont il est doté en standard.
    Ton diagnostic relatif aux déclencheurs de la dépression, pour être réducteurs n’en demeure pas moins, quant à lui, directement lié aux cursus de la recherche présentée.
    Sur ce point tu la rejoins directement.
    Enfin à propos des antidépresseurs, ils ne sont, comme tu le dis très justement, qu’à usage palliative et non curatif ; Le terme ‘correctif’ n’est pas approprié.
    PEP

  • @Gryssoldgeek Merci pour ton post très sympa!

    Personne ici ne se fait de soucis pour ton état de santé psychique car à lire tes posts on a plus à apprendre qu’à critiquer ! Je ne suis pas le seul à le dire, loin s’en faut ! ‘Tu le sais …’

    C’est une réalité que tu dois endosser 😉 et à l’occasion poursuivre sans relâche ton œuvre indispensable de ‘redresseur’ d’orthographe. Elle valorise grandement le site !

    PEP

  • @Fracasse Merci pour ton soutien 😉

    La problématique que tu évoques soulève un problème éthique fondamental, tu as raison. C’est pourquoi j’ai voulu préciser qu’il s’agissait ici de recherche fondamentale et non d’un exposé sur un quelconque essai clinique avant commercialisation !
    Toutefois, comme tu le dis, restons prudents !

    PEP

  • Merci Mo pour ce passionnant article.
    @Fracasse a raison c’est une belle piste d’investigation qui nous permet d’entrevoir un plus bel avenir pour l’humanité, quoique généralement la méfiance et la crainte sont les premières réactions face à des idées ou des innovations originales dans le monde de la technologie, et ça se comprend, on a tendance à s’isoler et se cloîtrer avec le tout numérique ! Mais somme toute, c’est la technologie qui a amélioré notre quotidien et notre monde, ne nous a-t-elle pas permis d’accéder à l’ensemble de la connaissance humaine, ne nous a-t-elle pas permis d’augmenter l’espérance de vie ! Je travaille dans le domaine de la santé et je sais ce que l’abus des antidépresseurs et autres anxiolytiques peut causer comme ravages pour la santé ! alors si la technologie peut guider les praticiens pour améliorer la santé mentale des populations, pourquoi s’en priver ? Et puis l’humanité à progressé grâce à la liberté de créer, d’essayer et surtout de rêver !

  • @Anouz Abdelmajid
    Merci beaucoup pour ton appréciation qui manifeste clairement que tu as parfaitement bien compris l’objectif poursuivi par cette recherche difficile à mener, très difficile à résumer en quelques lignes, et je le reconnais plutôt ennuyeuse en période de fêtes !
    Je sais que tu est cadre de santé et j’ai trouvé opportun de commencer une petite présentation des biotechnologies liées aux smartphones par cette étude.
    Je suis chercheur dans le domaine des biotech et bien avant que le JTG n’existe, j’ai orienté depuis des années, en Amérique du Nord, l’ensemble de mes travaux sur les interfaces hommes-machines communicantes.
    Le développement de la puissance des dits machines ouvre jour après jour ou presque, des perspectives véritablement extraordinaires. Si GREG en est d’accord, je poursuivrai dans ces présentations en essayant, autant que faire se peut, de les rendre plus … digestes !

  • Bien compris ! On te doit tous un grand merci pour avoir pris le risque d’ouvrir un tel espace de liberté d’expression ! Il est certes ‘modéré’, ce qui en tout état de cause induit un gros travail supplémentaire.
    PEP

  • Merci Greg, ce blog est vraiment fantastique et si j’ai choisi de le fréquenter beaucoup plus que d’autres c’est qu’il a vraiment un petit plus, un petit quelque chose que les autres n’ont pas ! C’est une vraie famille et puis les articles de Mo oh là là ça c’est de la culture Geek ! continue comme ça Greg et ne lâche pas le morceau !

  • Article vraiment excellent comme d’habitude, tu mets le niveau très haut très haut ! 🙂 J’adore tes articles ils ont toujours instructif.

    PEP

  • @DamsHolt

    Merci 😉 Je précise que c’est Greg qui oriente seul la ligne éditoriale par les choix des articles qu’il choisit de publier comme bon lui semble. Les rédacteurs proposent et lui dispose ! Pour ce qui me concerne, je ne recherche pas des sujets de haut niveau à tous prix, mais plutôt des informations peu ou pas connues, susceptibles d’avoir des répercussions technologiques ou sociétales en lien direct avec nos smartphones.
    PEP 😉

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