Alors que le président chinois Xi Jinping a prévu de rencontrer Barack Obama la semaine prochaine en Californie, il y a fort à parier que les discussions entre les deux présidents risquent d’être houleuses autour du sujet très sensible des actes de cyberespionnage dont les Etats-Unis s’avouent victimes.
25 années de recherche et développement militaire économisées par la Chine
C’est énorme ! C’est en tout cas l’estimation faite par un haut responsable de l’armée américaine au Washington Post après que le journal a divulgué les notes d’un rapport très confidentiel des armées.
Selon lui, les pirates chinois auraient non seulement mis la main sur des avancées technologiques majeures, mais auraient de surcroît fait gagner 25 années de recherche à leur pays face aux Etats-Unis qui ne peuvent désormais plus se servir de ces développements militaires.
Et on ne parle pas ici de petits équipements… Parmi la liste des données dérobées, on retrouve des plans d’hélicoptères, de navires, d’avions de chasse et de plusieurs systèmes de défense antimissile. Rien que ça !
Les Australiens eux aussi victimes des hackers chinois
Pendant ce temps, l’Australie a reconnu pour sa part avoir subi le même type d’attaques en provenance de Chine, mais cette fois-ci concernant les plans d’infrastructure de ce qui devait être le nouveau siège de l’agence de renseignement australienne.
Il semblerait que le scénario soit pourtant le même pour les deux pays assis sur le banc des plaignants. Les vols auraient effectivement été perpétrés auprès d’entrepreneurs privés qui étaient à ce moment là sous contrat avec les deux gouvernements.
Ce n’est pas la première fois que l’armée américaine se retrouve la cible de cyberattaques venues de la Chine. Et on en arrive forcément à se poser cette question : « Est-ce que ce sont leurs systèmes de défense qui sont à revoir ou bien est-ce que les pirates informatiques chinois sont tout simplement trop forts ? »
Pour moi si ils seraient vraiment fort on ne devrait même pas savoir que ce sont des chinois…