Maintenant que Huawei ait été bien impacté par les restrictions Americaines, l’administration Trump a jeté les yeux sur le prochain grand fabricant chinois de smartphones, Xiaomi. Jeudi, l’administration américaine a ajouté neuf entreprises à sa liste noire d’entreprises liées à l’armée chinoise, qui comprend le troisième plus grand fabricant de smartphones au monde , Xiaomi.
Suite à cette décision, les investisseurs américains ne peuvent plus investir dans les sociétés ajoutées à cette liste noire spéciale. Il leur est interdit d’acheter des actions et des titres de sociétés comme Xiaomi qui font partie de cette liste et devront se départir de leurs avoirs existants d’ici le 11 novembre 2021, rapporte Reuter .
Malheureusement, jusqu’à présent, l’administration Trump n’a donné aucune preuve de la façon dont Xiaomi ou d’autres entreprises sont liées à l’armée chinoise. La mise sur liste noire de Xiaomi a été très soudaine et assez inattendue étant donné que Xiaomi est essentiellement une entreprise de smartphones et d’électronique. Avant cette décision, l’administration Trump se concentrait sur la mise sur liste noire d’entreprises de secteurs cruciaux comme les télécommunications ( Huawei ) et la technologie des semi-conducteurs ( SMIC ). Actuellement, les États-Unis ont mis sur liste noire plus de 60 entreprises chinoises, dont le plus grand fabricant de drones au monde DJI et la première société chinoise de semi-conducteurs SMIC.
Cependant, il convient de noter que cette liste noire est différente de la liste d’entités américaines. Donc, contrairement à Huawei ou même DJI, Xiaomi peut toujours importer la technologie américaine sans licence, du moins pour le moment.
Donc rassurez-vous : Xiaomi ne devrait pas perdre, tout du moins dans l’immédiat, l’accès à l’écosystème de Google.
Il est également fort possible que l’administration Biden, prête à prendre le pouvoir à partir du 20 janvier, annule cette décision. Cependant, d’ici là, il reste à voir comment Xiaomi et les autres entreprises chinoises réagiront à cette soudaine liste noire.
La répression de Trump sur l’entreprise technologique chinoise entraîne deja une pénurie de puces pour les constructeurs automobiles
Les constructeurs automobiles du monde entier ressentent désormais le pincement des restrictions sur les semi-conducteurs en provenance de Chine mises en place par l’administration Donald Trump. Il a maintenant été rapporté que de nombreux constructeurs automobiles ferment des chaînes de montage en raison de la pénurie mondiale de semi-conducteurs principalement induite par Trump en raison des actions prolongées de l’administration Trump contre plusieurs fabricants de puces chinois.
La pénurie, qui est apparue de manière inattendue dans certains trimestres, pourrait ne pas s’atténuer dans les prochains mois et a conduit certains grands constructeurs automobiles comme Ford Motor Co, Subaru Corp et Toyota Motor Corp à réduire leur quota de production aux États-Unis. En Europe et en Asie, le problème persiste également et certains constructeurs concernés sont notamment Volkswagen, Nissan Motor Co Ltd et Fiat Chrysler Automobiles.
Les pénuries pourraient être attribuées à une combinaison de facteurs, les constructeurs automobiles étant en concurrence avec l’industrie électronique pour la fourniture de puces des fabricants de puces, dont certains connaissent de graves problèmes en raison de ce qu’ils considèrent comme des restrictions injustes du gouvernement américain. Il y avait eu une forte augmentation de l’acquisition d’ordinateurs portables, de consoles de jeu et d’autres produits électroniques pendant la période de verrouillage en raison de la pandémie de coronavirus, ce qui a apparemment fait pencher l’équilibre entre l’offre et la demande vers la demande, créant ainsi une offre de puces serrée tout au long du dernier. an.
Cependant, dans au moins un cas, la pénurie pourrait être directement liée aux politiques du président Trump qui avaient entravé les transferts commerciaux et technologiques entre les entreprises américaines et chinoises.
Un constructeur automobile a transféré la production de puces du SMIC chinois , qui avait été frappé par les restrictions du gouvernement américain en décembre, à Taiwan Semiconductor Manufacturing Co à Taïwan, qui à son tour n’a pas été en mesure de répondre à la demande en raison d’une surréservation.
Le directeur général de TSMC, CC Wei, dans un communiqué publié jeudi, a déclaré que la société prenait des mesures pour atténuer l’impact des pénuries sur ses clients.
Pour mettre en perspective l’importance de ces petites merveilles de la technologie, il suffit d’un petit copeau pour arrêter la production. Il a été rapporté qu’une usine Ford dans le Kentucky a tourné au ralenti en raison d’un manque de puce dans le système de freinage du véhicule. Des histoires similaires abondent dans diverses usines de fabrication aux États-Unis et dans d’autres régions du monde.
Il est peu probable que la situation s’améliore rapidement, car toutes les puces, quelle que soit leur utilisation, commencent comme une plaquette de silicium qui prend environ 90 jours pour se transformer en puce.
Huawei et le SMIC sont au cœur des politiques restrictives de l’administration Trump qui ont pu conduire à cette pénurie de puces, car Huawei avait stocké des puces américaines avant l’entrée en vigueur de l’interdiction et les attentes de production du SMIC ont été compromises par la restriction de leurs activités avec Les Américains fournissent certains composants de leurs puces.
By GLG
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