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Génèse des Kung Fu Stars : Bruce Lee

bruce lee

Pour continuer la mini-série des stars du kung fu, il fallait évidemment parler de celui qui le premier donna ses lettres de noblesse aux films d’arts martiaux : Bruce Lee.

Il est impossible de résumer la vie du petit dragon en un article, je vais tacher de mettre en avant certaines facettes de sa personnalité.

Bruce Lee naît à San Fransico en 1940, d’un père Chinois et d’une mère métis Sino-Allemande. Ce petit fait qui paraît anodin, jouera énormément sur la vie de Bruce Lee, vous allez comprendre pourquoi…

La jeunesse de Bruce Lee

petit bruce lee

Le père de Bruce Lee était chanteur d’opéra et c’est pendant son séjour aux Etats-unis que Bruce lee vit le jour. Quand Bruce eut 3 ans, il partit pour hong kong avec sa famille et passa toute son enfance sur l’ile.
Bruce Lee est donc né dans une famille aisée mais très rapidement, il se démarqua de par son comportement agressif envers ses camarades et sa fâcheuse tendance à faire des bêtises…
Très tôt il fit du cinéma, car son petit air taquin séduit alors un réalisateur qui était ami de son père et qui lui confia un rôle de petit voyou qui le suivra pendant toute son enfance…

Le petit Bruce souffrit de sa réputation de bad boy pour finalement complètement coller à la vision que les gens avaient de lui.

Il se battait sans cesse, malgré le respect qu’il avait pour son père qui le sermonnait à longueur de temps, il ne pouvait s’empêcher de faire des histoires…

Ip Man le maître de Bruce Lee

jeune bruce lee

Quand il eut 15 ans son père eut alors l’idée de le confier à un maître de Kung Fu du style Wing chun, le très célèbre Ip Man (dont plusieurs films sur sa « vie » sic, sortis récemment ont fait fureur en Chine)
Bruce était un véritable surdoué du Wing Chun mais la discipline martiale ne calma pas son caractère vindicatif et pire cela le poussa encore plus à provoquer des adversaires.

Ip man, par manque de confiance en Bruce ne lui enseigna jamais les techniques supérieures du Wing Chun.

C’est ainsi qu’à l’âge de 18 ans son père l’envoya faire ses études aux États-Unis pour le maintenir loin des forces de police hongkongaise.

Voila pour sa partie biographique que vous pouvez retrouver sur bon nombre de sites parlant de lui.;)

Passons à la face cachée de Bruce Lee.

Le petit dragon bouillonne

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Bruce Lee n’a fait que 3 ans en école de kung fu, il s’intéressa à beaucoup de disciplines mais il n’a jamais vraiment approfondi, se cantonnant aux bases des disciplines qu’il pratiquait.
De nombreux spécialistes martiaux ont évalués son niveau, pour eux, il avait un niveau martial équivalent à une ceinture noire 2ème dan de karaté.

Bruce s’en moquait car pour lui, les techniques supérieures ne servaient à rien, il fut le premier chinois pratiquant d’arts martiaux à dénigrer publiquement le kung fu disant qu’il était trop mou, trop statique, pas adapté au combat de rue et qu’il fallait s’inspirer des autres sports de combat pour donner un nouvel élan aux techniques chinoises.
Il eut un véritable coup de foudre pour deux disciplines qui allait incorporer à ses connaissances martiales: la boxe évidemment mais surtout la « savate » plus communément appelée « boxe française ». Mais aussi des techniques japonaises de maniement d’armes (nunchaku) et philippines (kali).

Sa pratique des arts martiaux

Bruce Lee créa son propre style : le Jeet kun do qui malgré ce que l’on peut en dire n’est pas une véritable discipline mais plutôt une façon d’appréhender l’entrainement et le combat.

Son entrainement

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Sa pratique reposait essentiellement sur la maitrise absolue des bases, son principe était :

« Si mon coup de pied retourné jambe droite est faible rien ne sert de tenter de l’améliorer, il faut que je me concentre uniquement sur la jambe gauche pour la rendre fatale. »
(Amusez vous a regarder les films de Bruce Lee et vous pourrez constater que son coup de pied retourné part toujours de la même jambe). 😉

Sa technique de combat

Pour sa pratique du combat, sa démarche était tout aussi simple :
« Il faut que je frappe le premier sans émotion parasite pour me concentrer uniquement sur le combat et sur mes coups. Il faut que je sois souple comme l’eau ».

Il s’entrainait toute la journée sans relâche, il devint 1 mètre 71 de puissance totale.

Il défiait et acceptait toutes les bagarres et ce jusqu’à la fin de sa vie (stoppant même momentanément les tournages), il ne perdit jamais un combat qui durait en moyenne moins d’une minute ! Efficace le petit bonhomme !;)

La colère de Bruce Lee

BRUCE LEE EN COLere

Bruce Lee souffrit toujours du manque de reconnaissance du cinéma américain, pour lui, il avait de par sa mère des racines occidentales et il ne compris jamais pourquoi on voulait le cantonner au rôle du petit chinois avec tous les clichés qui vont avec. Il découvrit le racisme, l’exclusion mais aussi l’amour qu’il portait envers le peuple chinois.

Sa plus grande humiliation fut le rôle qu’il ne put obtenir dans la série « Kung-Fu » dont le rôle principal revint à David Carradine.

La raison fut « Tu fais trop chinois et du fait des conflits qui opposent et opposaient les USA avec certains pays asiatiques (dans le désordre, Vietnam, Corée) nous ne pouvons miser sur toi, le public n’adhérera pas ».

Je ne vous parlerai pas de ses petits rôles aux USA et de sa vie amoureuse qui eux aussi sont facilement trouvables sur le net.
Puis, Bruce retourna à Hong Kong et tourna les films que nous connaissons tous…

L’empreinte indélébile du petit dragon

l'empreinte de bruce lee

Dans ses films, outre la puissance dégagée dans chacun de ses coups (qu’il ne retenait pas toujours) ce qui séduit les chinois, c’est surtout l’esprit d’insoumission qui transpirait de ses rôles.

Ses films ont souvent un message vengeur qui colle parfaitement à sa propre vie, dans « La fureur de vaincre » par exemple, la colère qu’il dégage nous ramène inexorablement à son rapport aux Etats-Unis et à sa rancune. Lorsqu’il frappe un japonais, il frappe sur l’Amérique toute entière et ses caricatures sur les asiatiques, il cogne comme un résistant survolté contre l’oppresseur venu du Japon et de partout ailleurs.

Dans « La fureur du dragon », il veut se battre contre celui que l’Amérique a désignée comme « le meilleur », contre le champion du monde de karaté qui n’était autre qu’un américain du nom de Chuck Norris et nous nous rappelons tous cette scène finale où il lui met une trempe monumentale. (Bruce voulait prouver sa suprématie au monde entier et il l’a fait).

Bruce Lee n’est pas un acteur, Bruce est un combattant, un guerrier enragé, une icône absolue, il est et restera pour toujours l’esprit indomptable de la Chine… Mais pas que… Et c’est pour cela qu’on l’accompagne dans chacun de ses coups. 😉

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Jackie Chun

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