« Verax » : le premier biopic sur Edward Snowden

Un court métrage sur l’affaire Snowden

On pourra toujours reprocher à « Verax » de ne durer que 5 minutes et remettre en doute la qualité du scénario et du jeu des acteurs, mais il s’agit là de la toute première adaptation des jours qui ont précédé les révélations d’Edward Snowden. Révélations qui rappelons-le, ont fait trembler l’Amérique et qui ont encore aujourd’hui des répercutions sur les relations internationales.

C’est le réalisateur hong-kongais Edwin Lee qui a imaginé « Verax » avant de se lancer dans la production de ce biopic entouré de ses amis. Ils avaient surtout envie de se faire plaisir et de faire le buzz en étant les premiers à sortir un film qui retrace l’histoire d’Edward Snowden, car côté financement c’était plutôt serré…

Edwin Lee a en effet confié que rien que la location de la chambre d’hôtel de Honk Kong, dans laquelle le consultant de la NSA s’était réfugié et avait accordé son interview avec le Guardian, leur avait coûté 4200 dollars hong-kongais (420 euros) ; soit la moitié de leur budget.

« Verax », un film qui navigue entre fiction et réalité

On doit cependant dire que certaines scènes du film tiennent plus de la fiction qu’autre chose quand on voit par exemple le rédacteur en chef du journal refuser le scoop que sa journaliste lui livre sur un plateau. Pas sûr que ça se passe réellement comme ça dans la réalité au sein des rédactions…

Mais c’est sans doute en pensant à l’un de ses amis qu’Edwin Lee a eu l’idée de tourner ce court métrage, car on doit reconnaître que la ressemblance d’avec Edward Snowden est assez frappante. Professeur d’anglais dans la vraie vie, Andrew Cromeek a ainsi bien voulu se prêter au jeu de l’acteur après un rapide passage chez le coiffeur pour mieux rentrer dans la peau du personnage.

On vous laisse sans plus attendre découvrir « Verax ». N’hésitez pas à laisser vos commentaires pour nous dire ce que vous en avez pensé.