Des chercheurs américains, soutenus par l’US Air Force Research Lab. ont présenté ce Timbre IOT très discret, qui détecte et discrimine des biomarqueurs présents sur la peau et communique ces données à un smartphone pour analyse.
Le suivi en temps réel de bien des pathologies contraignantes !
Le prototype mesure les concentrations de sodium et de chlorure présents dans la sueur, mais sera rapidement capable de faire des analyses beaucoup plus poussées. Ce timbre dispose d’une connexion Bluetooth passive [non alimentée] particulière, activée en présence d’un smartphone récepteur qui l’alimente par son antenne.
Voilà donc une mauvaise nouvelle pour l’avenir de bien des bracelets connectés, fabriqués selon des standards récurrents et qui se contentent de mesurer le rythme cardiaque, le pouls, et compter le nombre de pas que leur porteur. Le reste des mesures étant, au mieux, symbolique.
Grâce à ce timbre IOT, l’analyse de la sueur évalue en temps réel l’état de santé d’un individu. Doté d’un substrat microfluidique Il peut mesurer les concentrations d’ions des biomarqueurs présents dans la sueur : électrolytes, métabolites, protéines, acides aminés, notamment, et les transmettre à un smartphone par un Bluetooth passif.
Ce dernier utilise la méthode d’une étiquette électronique résonnante passive et ne s’active que si le mobile est suffisamment proche. C’est pour le porteur, l’assurance d’un confort encore inconnu.
Autant d’informations qui correspondent à un état physique ou pathologique que des algorithmes spécialisés interprètent dans le smartphone.
Cet IOT pourra notamment mesurer le niveau des électrolytes dont la baisse engendre des crampes, surveiller les signes vitaux d’un nouveau-né prématuré sans prises de sang à répétition.
Les diabétiques pourraient voir leur niveau de glucose mesuré en temps réel sans aucun prélèvement sanguin, et de manière plus générale, c’est là un intérêt déterminant, ce timbre aiderait les médecins à affiner le dosage des traitements médicamenteux en mesurant les métabolites présentes dans la sueur.
Le timbre adhésif contient un circuit électronique, une antenne, une puce contrôleur et le substrat microfluidique couvert par foulardage d’un hydrogel très absorbant qui capte et conserve la transpiration.
A suivre !
Rédacteur invité mo
génial , comme ca , le monde entier saura quand j’ai la chiasse 😉
Si on a un bon odorat, pas besoin de timbre pour ce cas là… Lol
lol 😉
Je ne sais pas si ça intéresserait grand monde en effet !
Par contre si le dispositif t’avertissais de façon précoce d’un cancer du colon d’un lymphome intestinal ou encore d’une polypose recto-colique, du coup, ça pourrait t’intéresser !!!
Car toutes ces pathologies donnent la chiasse (notamment !)
Allez salut et merci pour la lecture ^^