L’Union européenne a initié une enquête pour évaluer la nécessité d’imposer des tarifs punitifs sur les véhicules électriques (VE) importés de Chine. Cette démarche survient alors que de plus en plus d’entreprises chinoises ciblent les marchés internationaux, notamment l’Europe.
Contexte
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné dans son discours annuel au Parlement de l’UE que le secteur des VE est vital pour une économie propre et présente un potentiel énorme pour l’Europe. Cependant, elle a exprimé des préoccupations concernant l’inondation du marché mondial par des VE chinois moins chers, rendus possibles grâce à d’importantes subventions étatiques, faussant ainsi le marché de l’UE.
Position de l’UE
Von der Leyen a affirmé que l’Europe est ouverte à la concurrence, mais pas à une « course vers le bas ». Elle a insisté sur la nécessité de se défendre contre les pratiques déloyales tout en maintenant des lignes de communication ouvertes avec la Chine pour coopérer sur des sujets essentiels.
Politique de subventions en Chine
Depuis plusieurs années, la Chine a encouragé l’achat local de VE pour stimuler la croissance de l’industrie. Bien que cette subvention ait expiré fin 2020 et n’ait pas été renouvelée, le pays propose des incitations fiscales à l’achat, prolongées jusqu’en 2027, avec une réduction progressive des avantages. Ces mesures s’appliquent tant aux constructeurs locaux qu’étrangers.
Prix des VE chinois sur les marchés étrangers
Contrairement aux affirmations de Von der Leyen, les VE chinois sont vendus beaucoup plus chers à l’étranger qu’en Chine. Par exemple, le véhicule électrique à batterie (BEV) Seal de BYD est disponible en Chine à partir de 189 800 RMB (environ 26 050 USD ou 22 400 EUR) et atteint jusqu’à 279 800 RMB. En Europe, le prix de départ est presque le double, débutant à 44 900 euros (environ 48 190 USD ou 41 400 EUR).
Conclusion
Alors que l’UE envisage des mesures punitives, il est à noter que les constructeurs automobiles chinois, tels que BYD, Nio et Xpeng, ont récemment pénétré le marché européen, proposant leurs véhicules à des prix nettement plus élevés qu’en Chine. Il reste à voir comment cette enquête influencera la dynamique du marché des VE dans l’UE et les relations entre l’UE et la Chine.
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By JTGT
Vraiment des escros ses euro députés, il me dégoute, tout a la botte des constructeurs actuels.Ou comment faire un grand bras d’honneur a toute une partie de la population europeenne qui ne peuvent suivre.On est ouvert a la concurrence mais pas par le bas, il fallait la faire celle la.Donc en fait on est completement fermé a la concurrence.Pour elle, il faut imperativement continuer a vendre des voitures electriques toujours plus cheres pour sauver l’europe, vraiment on marche sur la tête.Continuer chinois et contourneez le probleme si cela passe vraiment car une bonne partie de la population compte sur vous pour ramener les prix plus bas, car la c’est devenu du grand n’importe les voitures, ou meme dacia prevoit de changer créneau et faire des voitures bien plus chères d’apres son directeur.