MobileBench Consortium : vers des mesures de performances plus fiables
Depuis l’avènement d’Android, les outils de benchmarking n’ont eu de cesse de foisonner au travers du Google Play pour permettre aux utilisateurs de se faire une idée des performances de tel ou tel modèle de smartphone ou de tablette.
Mais si les intentions des développeurs de ce type d’applications pouvaient sembler louables au départ, la réalité est devenue tout autre et certains constructeurs ont rapidement trouvé le moyen de biaiser les résultats des tests pour faire gagner quelques points à leurs modèles et les placer devant la concurrence au tableau des scores.
De quoi perdre complètement le consommateur qui ne comprenait plus comment il était possible qu’en fonction du logiciel de benchmarking utilisé (et des versions) un smartphone puisse se retrouver tantôt en tête de classement et tantôt en milieu de peloton. Une problématique également partagée par les développeurs qui rencontraient la nécessité de pouvoir s’appuyer sur un outil de mesure fiable et impartial pour mener à bien leurs tests et optimiser leurs applications.
C’est donc de ce constat qu’est né le MobileBench Consortium qui comprend déjà quelques grands noms du secteurs tels que Samsung, Broadcom, Huawei, Oppo et Spectrum qui se sont réunis hier à Shenzhen pour dresser ensemble les grandes lignes directrices de leur projet.
Un MobileBench Consortium pour quoi faire ?
Le but affiché de ce regroupement de constructeurs est comme vous l’aurez compris principalement destiné aux développeurs d’applications et de plate-formes pour pouvoir leur offrir des indicateurs de performances du matériel existant solides sur lesquels s’appuyer dans leur travail.
De ce groupe de travail devraient ainsi voir le jour deux outils : tout d’abord un premier baptisé MobileBench orienté matériel et optimisation de code, puis un second nommé MobileBench-UX pour permettre aux développeurs d’effectuer des simulations poussées côté utilisateur pour la partie nettoyage de code et amélioration des fonctionnalités.
Les utilisateurs finaux quant à eux devraient également voir apparaître prochainement une troisième application grand public promise à un bel avenir, car destinée à devenir le mètre-étalon en matière de benchmarking afin de fournir des résultats fidèles à la réalité.
Pour finir, et bien que le consortium reste ouvert à ce que d’autres fabricants en fassent partie, Qualcomm et Nvidia n’ont pour l’heure pas encore jugé bon de répondre favorablement à l’invitation. Une attitude que l’on aura plutôt tendance à déplorer, puisqu’elle risque de tuer ce beau projet dans l’œuf avant même qu’il ne voit le jour.
Mais quelles peuvent-être les raisons de ce désintérêt de la part des deux entreprises américaines à rentrer dans le rang ? Ont-elles selon vous tout à y perdre ou tout à y gagner ?
Est ce que les coureurs cyclistes sautent au plafond lorsqu’on leur sort un test de dépistage ? non je crois pas effectivement ^^
Si justement ils sautent au plafond quand ils sont sûr de ne pas s’être dopé, pour prouver qu’ils n’ont pas tricher.
Je trouve leur décision étrange car tout le monde sait que les qualcomm et les nvidia sont les meilleurs processeurs. Donc dans tous les cas même si au final quel que soit le score que ces processeurs vont obtenir ils seront toujours en tête. Donc je ne comprends pas très bien leur réaction.